Le développement des techniques médicales a pu faire penser que la science guérirait l’homme de la souffrance et de la fragilité. Pourtant, lorsque celles-ci se montrent irréductibles, des attitudes de prise de pouvoir sur la vie elle-même se font jour. Avec l’avortement, l’euthanasie, la fécondation in vitro et toutes ses possibilités, ou encore l’expérimentation sur les embryons humains, la médecine a dû entendre au XXe siècle des demandes qui ne lui avaient encore jamais été adressées. Celles-ci ne touchaient plus directement à l’art de guérir mais demandaient que l’on agisse envers la vie elle-même. Quel éclairage la foi chrétienne vient-elle porter sur ces attentes et sur la dignité de l’homme ? Ce séminaire abordera les questions brûlantes qui sont posées à toute la société au travers de la bioéthique ; en effet ces sujets ne sont pas tant des dilemmes moraux personnels que des défis pour l’avenir de la civilisation.