La célébration du mariage soulève une foule de questions — et de contestations —tant sur le plan pastoral que sociétal. Le théologien, le pasteur et surtout les fiancés se trouvent devant un noeud aux fils innombrables. Certes, sceller l’union d’une femme et d’un homme « fait signe » dans toute culture, mais le christianisme a peu à peu intégré ce signe dans sa réflexion sacramentaire fondée sur « l’engagement de Dieu ». L’attention portée au rituel rappellera que si c’est bien l’échange du consentement des deux époux qui « fait » le mariage, sa signification chrétienne ne vient pas d’eux. Mais aujourd’hui, la forte personnification de l’engagement « à l’église » ou « devant Dieu » expose à de nombreuses mécompréhensions dans une culture moderne centrée sur l’individu.