La liturgie et les sacrements constituent un des grands piliers de la vie de l’Église. Souvent se pose la question du « comment organiser une célébration ? ». La formation proposée ici ne répond pas en priorité à cette question. Nous nous intéresserons bien davantage au pourquoi des sacrements en prenant notre point de départ dans la signification anthropologique du rite et du symbole. Ensuite, nous fonderons les sacrements dans la personne du Christ et nous verrons comment les sacrements font l’Église, sans oublier de les situer au cœur de la triple réalité : ÉgliseRoyaume-Monde. Dans une seconde partie du cours, nous aborderons quelques-uns des sept sacrements. Enracinés dans l’expérience humaine, ces sacrements révèlent et opèrent le salut apporté par Jésus, le Christ et actualisé dans la vie de l’Église par l’Esprit.

Depuis l’émergence des sciences et de la culture modernes, les convictions religieuses ont été mises en question. Parler de « révélation » ne pesait pas bien lourd en face de certaines démarches critiques de la raison. Mais aujourd’hui, dans un contexte que d’aucuns qualifient de postchrétienté ou de haute modernité, les questions de sens et de foi resurgissent. La raison moderne est elle-même mise en question. L’humain se réinterroge sur le sens de sa vie personnelle et collective, sur l’avenir des sociétés et de la planète. Les religions et plus largement les convictions sont de plus en plus convoquées dans ce débat de sens. «Croire » retrouve donc du sens pour la vie humaine. À condition toutefois de ne pas tomber dans la nostalgie d’un passé révolu ou dans le fondamentalisme. La révélation chrétienne peut apporter ses ressources historiques, artistiques et spirituelles à l’humanité.

Parmi les quatre Évangiles, Matthieu, Marc et Luc sont appelés « synoptiques » parce qu’ils présentent de telles similitudes de fond et de forme qu’ils peuvent être édités en trois colonnes parallèles. Mais une lecture attentive laisse apparaître des différences entre eux. Les évangiles synoptiques ne rapportent pas toujours les mêmes épisodes, les mêmes paroles de Jésus. Chacun d’entre eux contient des passages qui lui sont propres. Comment expliquer ces ressemblances et ces différences? Qui sont réellement Matthieu, Marc et Luc ? Pourquoi et pour qui ont-ils écrit l’Évangile qui leur est attribué ? Quel regard particulier chacun d’entre eux porte-t-il sur la personne de Jésus? Tenter de répondre à ces questions nous aidera peut-être à (re ) découvrir que ces textes que nous croyons trop souvent bien connaître peuvent encore nous surprendre et sont toujours une bonne nouvelle pour nous aujourd’hui.

La morale évangélique est seconde, relativement au message chrétien qui est d’abord une Bonne Nouvelle. Mais elle n’est pas secondaire pour autant. Car ma vocation fondamentale à la Béatitude, au bonheur, relève aussi de ma liberté. Non qu’elle puisse la produire ! Mais elle contribue à la recevoir. Encore faut-il que ma liberté ( « seulement humaine » ) s’adonne au Bien; que dans la mouvance de l’Esprit, elle se laisse guider par les injonctions de la Loi naturelle (le Décalogue en est le résumé ), qui l’orientent vers le Christ, fin et/ou accomplissement (dépassement) de la Loi (Rm 10,4). « Si tu veux être parfait, suis-moi! » (Mt 19,21 ).

Dans une société aux multiples visages, où se côtoient des courants « religieux » les plus divers, l’Église est appelée à faire une proposition de la foi et d’une vie évangélique plus structurées. Le renouveau qui traverse la catéchèse en est le signe. Dans ce contexte, quelle place et quel sens donner aux sacrements de l’initiation chrétienne : le baptême, la confirmation et l’eucharistie ? En retour, comment ces sacrements initient-ils le croyant en devenir à une vie plus évangélique ? Qu’est-ce que ces démarches symboliques opèrent et révèlent dans la vie personnelle et communautaire ? Impossible de répondre à ces questions sans interroger la Bible et la manière dont l’initiation a été vécue et pensée depuis les origines. Nous mettrons ainsi en évidence l’originalité de l’initiation chrétienne et nous essayerons de mieux comprendre le sens des rituels (des mots, des signes, des gestes) en tenant compte aussi des gens auxquels s’adresse la pastorale aujourd’hui.

Le module propose de découvrir les outils à la disposition de l’exégèse : traduction de la Bible, synopse, concordance et dictionnaires. Les étudiants seront initiés par des exercices à leur utilisation. Des séances de lectures commentées permettront d’entrer davantage dans les textes eux-mêmes. Le module se poursuivra par l’étude de quelques paragraphes de Dei Verbum qui permettront d’approcher l’inspiration, la canonicité et l’interprétation des Écritures. Enfin, la dernière journée du module fera le point sur la finalité de la théologie, l’articulation des différents domaines, la présentation du Credo. On posera les bases de la méthodologie théologique, exercices pratiques à l’appui.

Le module proposera la découverte des outils à la disposition de l’exégèse : traduction de la Bible, synopse, concordance et dictionnaires. Les étudiants seront initiés par des exercices à leur utilisation. Des séances de lectures commentées permettront d’entrer davantage dans les textes eux-mêmes. Le module proposera par ailleurs l’étude de quelques paragraphes de Dei Verbum qui permettront d’approfondir les
questions essentielles de l’inspiration, la canonicité et l’interprétation des Écritures.
On fera aussi le point sur la finalité de la théologie, l’articulation des différents domaines de la théologie, sans oublier une première présentation du Credo. On posera les bases de la méthodologie théologique, exercices pratiques à l’appui.